Dans une société où le partage et la solidarité sont devenus des enjeux majeurs, la question du mécénat est de plus en plus abordée au sein des entreprises, qui y voient divers enjeux responsables, managériaux et financiers.
Ce type d’action solidaire correspond à « un soutien matériel apporté sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire
Le mécénat financier
Cette forme de mécénat correspond à un reversement financier au profit d’un projet d’intérêt général. C’est le mécénat traditionnel, le plus utilisé par les entreprises françaises : d’après l’Admical 77% des entreprises mécènes l’ont adopté. Mais un mécène peut également agir autrement qu’en apport financier, il peut mettre à disposition des moyens (produits ou services) au projet d’intérêt général qu’il souhaite soutenir.
Le mécénat de compétences
Lorsqu’une entreprise a recours au mécénat de compétence, elle s’engage à mettre à disposition un employé sur son temps de travail, c’est une contribution par «prêt de main d’œuvre». Il s’applique en général aux entreprises de taille assez importante pour assurer une bonne gestion interne des salariés. D’après l’Admical, 12% du budget du mécénat en France correspond au mécénat de compétences.
Le mécénat en nature
L’entreprise mécène réalise ici un don de produits matériels à une association. Il s’agit par exemple des tenues pour les Cadets de la Gendarmerie, de l amise à disposition de bus de transport, de repas fournis, ect.
Etre mécène permet à l’entreprise concernée de renforcer son image solidaire et engagée en donnant du sens à son activité. Cependant il est important qu’en dehors du mécénat cette dernière respecte les valeurs défendues dans le cadre de son action solidaire.
Le mécénat donne du sens au travail, et renforce le sentiment d’appartenance des collaborateurs pour leur entreprise.
La « Loi Aillagon » permet aux entreprises mécènes de bénéficier d’une réduction fiscale à hauteur de 60% du montant du don dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaire.
Pour bénéficier des avantages fiscaux, l’entreprise doit respecter certains critères cumulatifs:
- Exercer son activité sur le territoire français
- Avoir un caractère non lucratif
- Ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personne